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Les travailleurs du secteur tertiaire oeuvrent 80% de leur temps dans un environnement intérieur potentiellement pollué de moisissures, de monoxyde de carbone, voire d'amiante. Investir pour optimiser la qualité de l'air dans les bureaux est une nécessité.

Allergènes, moisissures, amiante, fibres minérales artificielles, ozone, monoxyde de carbone et autres agents polluants colonisent nos espaces de travail. "Nous notons trois sources principales de pollution de l'air intérieur", explique Fabien Squinazi, médecin biologiste et membre expert de l'ARCAA (plateforme d'échange entre les médecins allergologues et les entreprises), lors de la conférence "les enjeux de la qualité de l'air intérieur dans le tertiaire", organisée à la mi-octobre à l'OCDE, par l'AICVF, l'ARCAA-R Lab et l'Arseg (Association des responsables de services généraux et de l'environnement de travail). "On trouve, détaille le docteur, des polluants en provenance de l'extérieur, comme les particules fines émises par les automobiles, ainsi que ceux dégagés par les matériaux de construction, d'ameublement ou de décoration et ceux émanant des occupants et de leurs activités (ménage, équipement informatique, par exemple)".

"L'exposition des salariés aux environnements intérieurs nocifs est une préoccupation croissante des entreprises", poursuit le médecin biologiste. Attention, avertit-il néanmoins, "si les organisations misent sur une meilleure isolation des bâtiments, les débits de ventilation mis en oeuvre dans les sociétés sont souvent insuffisants pour améliorer la qualité de l'air."

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