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Le partage de données, depuis le début de la crise du Covid-19, est-il devenu une ressource clé dans la prise de décision des acteurs économiques ?

Pour répondre à cette question et décrypter les évolutions récentes relatives au partage des données et son rôle moteur en matière d’innovation, nous avons interrogé conjointement Jean-Marc Lazard, CEO d’Opendatasoft et Damien Pelletier, notre CEO.

Dans cet article, nous partageons trois enseignements de nos échanges :

  1. L’importance du partage de données pour l’innovation en temps de crise
  2. La gouvernance des données et son caractère essentiel pour la libre circulation des informations
  3. Comment utiliser les données issues des capteurs IoT au service des citoyens

Pour rappel, Ecomesure est une entreprise spécialiste de l’instrumentation, des systèmes connectés et des services en mode SaaS pour la surveillance et l’analyse des données de qualité de l’air et environnementales. Opendatasoft, s’inscrit en aval, en mettant sa technologie au service de la collecte, de l’enrichissement, de la publication et du partage de ces données. Les deux approches complémentaires permettent d’harmoniser et de standardiser des formats de données les rendant réutilisables par tous.

L'importance du partage des données pour l'innovation en temps de crise

Dans une interview récente pour Saagie, Jean-Marc nous partageait sa vision de l’importance de l’utilisation et la production de données pour sortir de la crise.

 “La donnée - partagée, enrichie et transformée en connaissance actionnable - peut devenir un moteur d’innovation et de relance économique” - Jean-Marc Lazard

Par exemple, les données statistiques sur l’évolution de la pandémie peuvent être utilisées pour créer de nouvelles solutions ou pour prendre les bonnes décisions.

Le dashboard de suivi de la vaccination développé par L’Assurance Maladie permet ainsi de suivre l’évolution de la vaccination versus les objectifs du gouvernement et permet aux acteurs économiques d’agir à leur niveau en fonction des résultats.

Pour Ecomesure, même constat. Avec l’importance de la transmission du virus, les données de la qualité de l’air dans les bâtiments sont au cœur des préoccupations de tous les acteurs économiques. La question du retour au travail, la levée des restrictions de fréquentation des lieux publics, centres commerciaux ou encore des salles de spectacle ainsi que l’ouverture des écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, est intrinsèquement liée à la qualité de l’air intérieur et du taux de renouvellement d’air pour limiter la propagation du virus.

Pour Damien : “la crise sanitaire a accéléré la demande de données. Elle a fait prendre conscience aux citoyens que nous vivons dans un monde incertain et qu’il faut être informé sur ce que nous respirons au quotidien, sur notre lieu de travail, dans les transports, dans la ville etc. Cette information est essentielle pour prendre des décisions concernant la réouverture des lieux publics et privés, ainsi que les recommandations en matière de télétravail ou d’aménagement d’espaces urbains”.

C’est aussi ce que nous rappelions dans notre dernier article “De la réouverture aux nouveaux standards d’accueil : s’informer sur la qualité de l’air de vos bâtiments”.

Le besoin de transparence se fait de plus en plus sentir, comme l’a mis en avant le sondage Yougov d’octobre 2020. La crise a été un catalyseur de la prise de conscience de l’importance du partage de données et de la transparence pour soutenir les décisions publiques, celles des acteurs économiques mais aussi pour la bonne information des citoyens.

Lever les freins de la libre circulation des données

Si le partage de données s’avère un levier efficace pour s’adapter dans un contexte de crise, de nombreux freins persistent encore pour l’utilisation des données.

Jean-Marc et Damien se rejoignent sur les 3 blocages les plus fréquents :

  • Des données inexistantes
  • Une culture de la donnée faible
  • Une appréhension liée au partage et à l’exploitation de la donnée

Pour lever ces obstacles, et en particulier le premier, il est nécessaire, selon Jean-Marc, d’effectuer une recherche plus poussée car la plupart du temps, les données doivent exister ailleurs.

L’exemple des données de déplacements de flux de personnes produites par SFR (données des cartes SIM anonymisées) en est la parfaite illustration selon lui. En effet, ces données sont capitales pour le développement des territoires mais les directions métiers des collectivités peinent à les partager. Pour en savoir plus sur l’offre SFR Geostatistics, c’est par ici !

Ce premier frein souligne également l’importance de la culture de la donnée au sein des organisations.

Cette notion de culture de la data renvoie à la maîtrise de la chaîne de valeur de la donnée, de la production à son partage en passant par sa publication. Bien souvent nous précisent Damien et Jean-Marc, les organisations disposent de données mais elles ne savent pas comment les utiliser.

Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet et connaître les bonnes pratiques au sein du secteur public et du secteur privé, regardez la vidéo du webinar d’Opendatasoft de février ! Le Département des Hautes Pyrénées et la MAIF vous partagent leurs conseils pour créer une culture forte de la donnée.

L’appréhension qu’il existe autour des données tend à se réduire avec l’arrivée des nouvelles générations sur le marché du travail. En effet, les nouvelles compétences qui se créent autour de la data science et de la cybersécurité mettent en lumière le besoin de création et d’analyse de données de qualité.

Par ailleurs, les solutions technologiques garantissent aujourd'hui aux producteurs la totale maîtrise sur le partage et l’exploitation des données grâce à des fonctionnalités poussées de paramétrage concernant les accès aux données ou encore des modèles de licences de partage et de réutilisation. Lever les obstacles à la libre circulation des données est donc essentiel pour comprendre, analyser et prendre des décisions. 

Des exemples de projets de partage de données au service des prises de décision

Un de nos partenaires est en train de déployer plusieurs milliers de capteurs dans les écoles aux Etats-Unis à l’occasion de la rentrée scolaire afin de suivre la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments scolaires.

Par ailleurs, un des leaders de la distribution utilise nos solutions pour mesurer la qualité de l’air de ces entrepôts multiples. Les besoins explosent en termes de monitoring de la qualité de l’air intérieur.

Les données issues de capteurs IoT sont très recherchées par les villes. Mais récemment, un changement est observable dans l’utilisation des données issues de capteurs, désormais utilisées pour répondre aux attentes des citoyens.

Par exemple, la ville de Bologne en Italie, pionnière dans ses projets d’open data, a surfé sur la vague “Smart City” dans les années 1990 et 2000 en publiant beaucoup de jeux de données sur la sécurité, les transports… Par la suite, la ville a souhaité se rapprocher des besoins des citoyens qui souhaitaient avoir accès à des données sur des sujets variés liés aux politiques publiques comme l’environnement, l’innovation territoriale ou les initiatives sociales.

Des dashboards en ligne avec les besoins d’information des citoyens ont ainsi vu le jour, et notamment en matière de qualité de l’air.

On peut citer par exemple, le Air Quality Dashboard de la Ville de Bristol qui permet d’appréhender la qualité de l’air dans les différents quartiers de la ville en temps réel ou encore le projet Smart Beaches de Randwick City Council en Australie qui propose de nombreux indicateurs pour la fréquentation des plages, dont un indice de qualité de l’air.

Pour en savoir plus sur la mise à disposition de données de mesure de qualité de l’air, rendez-vous sur le site de Ecomesure. Et pour savoir comment rendre ces données réutilisables, partageables et exploitables, consultez le site d’Opendatasoft !

Tableau de bord de la qualité de l'air
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